Le Réseau de vie Confort, qui gère plusieurs foyers de soins dont la Villa Providence à Shediac, accueille une trentaine d’infirmières formées à l’étranger à la suite d’une mission de recrutement en Belgique et au Maroc.

La Villa Providence est l’un de huit foyers de soins qui ont participé à une mission à l’étranger en septembre, la première du genre à recruter des travailleurs francophones après une autre aux Philippines.

Le gouvernement recrute à l’étranger pour tenter d’atténuer la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur des soins de longue durée.

Selon le gouvernement, cette mission au Maroc et en Belgique a permis d’émettre 140 offres d’emploi, dont 58 de la Villa Providence.

Selon Muriel Berdat, conseillère en recrutement international et immigration pour le Réseau de vie Confort, 35 infirmières formées à l’étranger ont été embauchées l’an dernier. Cette année, 26 ont été recrutées pour la Villa Providence à Shediac, et trois à la Villa du Repos, à Moncton. Dix autres arriveront au N.-B. prochainement, selon elle.

Elle explique que ces infirmières formées à l’étranger travaillent en tant que préposées aux soins en attendant d’obtenir l’équivalence de leur diplôme acquis à l’étranger.

«Elles reprennent leur cours pour, à un moment donné, retrouver leur capacité d’infirmière auxiliaire ou d’infirmière immatriculée», dit-elle.

Muriel Berdat, conseillère en recrutement international pour le Réseau de vie Confort – Acadie Nouvelle: Alexandre Boudreau

Muriel Berdat affirme que trouver un logement pour ces travailleuses n’est pas compliqué en soi, malgré la crise.

«Ce qui est difficile, c’est de comprendre comment ça fonctionne. Au Canada, les choses sont différentes d’un autre pays. […] C’est vrai que les loyers sont excessivement chers par rapport à ce que tout le monde peut trouver dans son propre pays, donc ça prend aussi un ajustement de ce côté-là.»

Elle affirme par exemple qu’il n’y a «pas de logement» pour célibataires et qu’il faut souvent faire de la colocation.

«Mais on a aussi des cultures qui n’ont pas l’habitude de faire de la colocation. Donc il faut aussi éduquer tout le monde sur ça.»

Marwa Channoufi, originaire de la Tunisie, est arrivée au N.-B. en 2022. Elle affirme qu’elle a bien été accueillie au N.-B. dès son arrivée à l’aéroport.

«Pour le logement, je n’ai pas eu de difficulté.»

Elle explique qu’elle a trouvé un logement chez une femme qui a de la famille hébergée à la Villa Providence, et qu’elle lui a fait découvrir la région.

«Même le jour où j’ai décidé d’acheter une voiture, c’est elle qui m’a aidé à chercher une voiture», dit-elle.

Mme Channoufi a entamé son travail comme préposée aux soins, et est maintenant infirmière auxiliaire à temps plein.

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